lunes, 4 de junio de 2007

Iglesia de Saint Sidoine (Jablines)



Commune: Jablines
Region: Ile-de-France
Departement: Seine-et-Marne

Eglise Saint-Sidoine : sanctuaire 12ème, autres parties 17ème et 18ème ; statues de bois peint 17ème et 18ème, bas-reliefs de pierre 17ème provenant de la chapelle du château de Fresnes.

Eglise Saint-Sidoine : L'eglise de Jablines est à la collation de l'évêque de Meaux. La partie la plus ancienne est ce qui reste d'un sanctuaire du XII ème siècle qui a pu être consacré par Saint Thomas Becket en 1167. Des ajouts ont été faits par la suite au XVII ème et XVIII ème siècle. Jablines a également accueilli le prieuré Saint-Denis de Varenes dépendant de l'abbaye de Lagny-sur-Marne. Le cardinal de Bissey évêque de Meaux réunit le prieuré aux Pères de la misson de Crécy.
Bas-relief : Deux bas-reliefs proviennent de la chapelle du chateau de Fresnes-sur-Marne, détruite en 1827.
Statue en bois polychrome de Saint-Thomas Becket : Thomas Becket, parce qu'il s'oppose à Henri II lors de la querelle des investitures, est exilé en France jusqu'en 1170. C'est lors de ce séjour qu'il aurait pu bénir l'église Sainte Sidoine. (*)
http://77450.free.fr/jablines_histoire.html


L'église de Jablines, de style ogival, date du XIème siècle; elle était sous la protection de Saint Sidoine, moine de Lagny, elle fut consacrée par Saint Thomas Beckett, Archevèque de Canterbury.
Elle a dû être restaurée au XIIIème siècle et au XVIIème siècle.
Elle est composée de deux nefs. On y note deux baies romanes et un pilier rectangulaire de la transition. L'abside est éclairée par un triplet du XIIIème siècle. Les piliers, les arcades, les chapitaux appartiennent à cette époque.
La plupart des baies du lateral, le plafond de celui-ci, la voute en berceau de la grande nef et le portail trahissent le XVIIème siècle.
Une restauration importante est à prévoir pour cette fin de XXème siècle.
La remise en état de notre patrimoine communal est l'aboutissement d'un contrat rural sur lequel la municipalité travaillait depuis plus de 5 ans.
Les travaux de l'église ont commencé fin 2003 et se prolongeront sur plusieurs mois en 2004. Ils consisteront en un ravalement des façades sud et ouest, du clocher et d'une partie de l'intérieur.

Clocher de Saint Sidoine


En partant de la gauche, la Chapelle romane du XI et XIV siècle dédiée à Sainte Philomène au lieu dit Haute Ville, ancien site du village.Ensuite, le clocher du XVIIème siècle de l'ancienne église Saint Sidoine, démoli à la fin du XIXème, entouré actuellement par le cimetière.En haut à droite, la Tour du Faucon, qui domine le village.En bas, dans le coin droit, une grappe de raisin car le village viticole est appelé la Capitale du Bon Vin.

San Sidonio (San Restituto) (I)

La guérison de l'aveugle-né
Sarcophage de Sidoine
Crypte de Saint-Maximin
(détail)



Saint Sidoine- L'aveugle-né

« En sortant du Temple, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de naissance. Ses disciples l'interrogèrent: « Rabbi, pourquoi cet homme est-il né aveugle? Est-ce lui qui a péché, ou bien ses parents? » Jésus répondit: « Ni lui ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se manifester en lui. » Il cracha sur le sol et avec de la salive il fit de la boue qu'il appliqua sur les yeux de l'aveugle, et il lui dit: « Va te laver à la piscine de Siloë. » (Ce nom signifie envoyé). L'aveugle y alla donc, et il se lava; quand il revint, il voyait… »



Extrait de Saint Jean 9,1-7



Cet homme, aveugle de naissance, c'était Sidoine. Il vivait en faisant la manche. Après sa guérison, il revit ses voisins: ils hésitèrent à le reconnaître. Il fut amené devant les pharisiens qui se divisèrent à son sujet et interrogèrent ses parents: « Comment se fait-il qu'il voie à présent? » Ils ne répondront pas. Que leur fils se débrouille et s'explique. Eux, ils ont peur. Alors Sidoine s'expliqua devant les pharisiens et, nous dit l'Evangile, « ils le jetèrent dehors. Jésus apprit qu'ils l'avaient expulsé. Alors il vint le trouver et lui dit: « Crois-tu au Fils de l'Homme? » Il répondit: « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui? » Jésus lui dit: « Tu le vois, c'est lui qui te parle. » Il dit: « Je crois, Seigneur », et il se prosterna devant lui. »

Extrait de Saint Jean 9,34-38


Peut-on imaginer Sidoine mendiant à nouveau après ce miracle? Non. Il rejoignit les disciples du Christ et, le moment venu d'aller annoncer l'Evangile « au bout de la terre », il embarqua avec Lazare, Marthe, Marie-Madeleine et leurs amis sur le bateau qui les emmena en Provence.

A la mort de Maximin, il devint évêque d'Aix. Auparavant, il avait été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux sous le nom de Restitut*.

Il a sa sépulture dans la crypte de Saint Maximin. C'est dans son sarcophage qu'avaient été cachées les reliques de Marie Madeleine pour les soustraire éventuellement aux sarrasins.

Plusieurs églises du Midi lui ont été consacrées dont celle de Vauvenargues dans les Bouches du Rhône et celle du Val dans le Var.



*Restitut

Bernard Gui (1261-1331), dominicain et historien, parlant du même personnage, dit:

- « cum beato Cedonio, qui fuit cecus natus et a Christo illuminatus »: avec le bienheureux Sidoine qui naquit aveugle et qui recouvra la vue grâce au Christ.

- « Restitutus, cecus illuminatus a Domine »: Restitut, l'aveugle qui recouvra la vue grâce au Seigneur.(Restitut, celui à qui a été restituée la vue)

Sobre el nombre Sidonia (II)

Saens, Saëns
Saëns est une variante de Sidoine (voir ce nom). Quant à Saens, également écrit Saenz, Sainz, c'est une variante de l'espagnol Sanchez (voir ce nom).


Seznec
Ancien nom de baptême breton porté surtout dans le Finistère. C'est un diminutif de Sezni, anthroponyme d'origine irlandaise popularisé par un saint venu en Armorique au VIe siècle, fondateur avec ses compagnons d'un monastère à Guisseny. Le nom irlandais pourrait venir du latin Sidonius, qui a aussi donné Sidoine.


Sidoine
Porté dans l'Eure-et-Loir et en Charente, c'est un ancien nom de baptême (latin Sidonius = celui qui est originaire de Sidon, aujourd'hui Saïda, au Liban) popularisé par deux saints : d'une part Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont au Ve siècle, de l'autre un moine bénédictin du VIIe siècle, plus connu sous le nom de Saëns (il fonda un monastère autour duquel s'établit le village de Saint-Saëns). Variantes : Sidoisne (28, 41), Sidaine (41), Sedaine (72).


Sidon
Le nom est porté en Belgique. En France, on le rencontre en Guadeloupe et en Martinique. Il semble s'agir d'une autre forme de Sidoine (latin Sidonius), ancien prénom popularisé par un évêque de Clermont (Sidoine Apollinaire).



http://jeantosti.com/noms/s4.htm

Otra biografia de San Sidonio Apolinar (clarificadora)

SIDOINE APOLLINAIRE, VITRAIL DE LA CATHEDRALE DE CLERMONT, XIIIe SIECLE.

Sidoine APOLLINAIRE, Caius Sollius Modestus Apollonaris Sidonius, est né vers 430 à Lyon, vraisemblablement le 5 novembre(aux nones de novembre). Son grand-père avait été préfet du prétoire des Gaules sous le règne de Théodose (vers 408) et c’était par sa conversion que le christianisme était entré dans la famille. Il étudia à Lyon puis à Arles. En 450, il épousa Papianilla, fille d’Avitus , -->un noble arverne. Sa femme avait une belle dot, qui comprenait notamment le domaine d’Avitacus sur le lac d’Aydat. En 455, Avitus devint empereur, Sidoine fut alors préfet de Rome, et poète officiel. En janvier 456, il écrivit un panégyrique en vers de son beau-père. Sidoine plut et fut récompensé par sa statue en bronze au forum de Trajan. En octobre 456, son beau-père fut renversé, mais il sut évoluer et fit, en décembre 458, le panégyrique du nouveau prince Majorien. En août 461, Majorien fut assassiné et Sidoine se retira dans ses terres d’Auvergne et du Lyonnais. Appelé à Rome à la fin de 467, il obtint de prononcer le panégyrique en vers du nouvel empereur, Anthemius.

Il revient définitivement en Gaule à la fin de 468. Sidoine paraît alors s’être converti, certainement pour connaître le sérieux de la vie du Christ . II se rapprocha des clercs, devint l’ami du prêtre lyonnais Constance, auteur d’une Vie de saint Germain d’Auxerre, accompagna en voyage, plus d’une fois, l’évêque de Lyon Patiens. Il entra lui-même dans les ordres, puis presque aussitôt fut élu évêque de Clennont, ou d’Arverna comme il disait. Sidoine se fit tonsurer pour mieux servir ses compatriotes qu’il ne voulait abandonner.

La situation est grave : en 472, le roi wisigoth Euric attaque l’Auvergne ; par patriotisme gaulois et romain, Sidoine se fait l’âme de la résistance. Mais malgré l’héroïsme des Arvernes, l’Auvergne tombe sous la domination des Wisigoths et Sidoine est exilé à Livia. Sa captivité est éprouvante : il doit assurer des corvées et des gardes... Puis il attend plusieurs mois à Bordeaux, pour obtenir une audience d’Euric et tenter d’obtenir une part des biens que lui avait légué sa belle-mère. En 476-477, il revient en Auvergne.

On ignore la date exacte de sa mort. Mommsen la situe en 479 mais il semble préférable de la situer vers 486 selon Stevens et Loyen.
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SON ŒUVRE
Sidoine a écrit 24 poèmes (carmina) et neuf livres de lettres, soit 146 lettres (epistulae) . Les 24 poèmes ont été recueillis et publiés par Sidoine lui-même sans doute en 469. Le recueil comprend deux parties très différentes: les trois panégyriques impériaux Anthemius, Majorien et Avitus) et les epigrammata ou nugae, pièces aux sujets divers adressées à des amis. Dès qu’il entra dans les ordres, Sidoine renonça volontairement à la poésie parce que la « leutias versuum » devait céder le pas à la « grauitas actionum ». Les 146 lettres ont été divisées en neuf livres par Sidoine lui-même, sur le modèle des collections analogues de Pline le jeune et de Symmaque. Le livre I semble avoir été publié seul en 469, avant l’épiscopat, les livres II­IV en 477, le livre VIII en 479 et le livre IX vers 482. Ce sont des « lettres d’art » et il n’est pas sûr que toutes aient envoyées à leur destinataire. La collection ne suit pas un ordre chronologique mais elle cherche à présenter une certaine variétés dans les sujets traités.

Les carmina et les epistulae « sont avec les écrits de Salvien une des sources les plus importantes sur la situation de l’Occident au Ve siècle » (E.Stein, Geschichte, t. 1, p.548). On y trouve de nombreux renseignements sur les diverses races des barbares (Alamans, Vandales, Goths, Saxons, Huns , Francs et Burgondes) ainsi que sur les activités et le caractère des hommes influents de cette époque (portait de Théodoric, procès d’Arvandus).
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LE SAINT.
Il laissa en mourant le souvenir d’un bon évêque: dans la Gaule du Ve-VIe siècle, où la vertu était si rare qu’elle en paraissait héroïque, il n’en fallait pas plus pour être canonisé. La mention de sa mémoire a été introduite au Martyrologe hiéronymien, d’où elle est passée au Martyrologe romain: elle y figure toujours, à la date du 23 août (les dernières éditions l’ont placé le 21 août). C’est dans la paroisse d’Aydat que son culte fut le plus vivace pendant le Moyen-Âge. Vers le onzième siècle, ses reliques ainsi que celles de saints originaires de la région d’Auvergne (saint Maximin de Billom) furent transportées à Saint-Maximin de Provence. Le développement ultérieur des légendes provençales par un avatar inattendu transforma notre lettré gallo-romain en un personnage de l’époque évangélique, l’aveugle-né guéri par le Christ selon le ch. IX de l’évangile de saint Jean.

Bibliographie
• Larousse du vingtième siècle, librairie Larousse, Paris, 1993.
• Dictionnaire encyclopédique Quillet, édition Quillet, Paris, 1986.
• Vies des saints et des bienheureux selon l’ordre du calendrier, par les RR. PP. Bénédictins de Paris, tome VIII, édition Letouzey et Ané, Paris VI, 1950.
• Dictionnaire de spiritualité acétique et mystique, tome XIV, édition Beauchesne, Paris, 1990.
• Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie, sous la direction de H.Marrou, édition Letouzey et Ané, Paris VI, 1950.
• Dictionnaire de théologie catholique, tome XIV, édition Letouzey et Ané, Paris VI, 1941.
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Cette page a été réalisée par Manon Chérasse, étudiante en DEA d'Histoire du Droit, durant l'année universitaire 2000-2001.
http://www.droit.u-clermont1.fr/?id=1104

viernes, 1 de junio de 2007

Chapelle saint-Sidoine (Beaumont-du-Ventoux)











Au nord-ouest du mont Ventoux, la petite route D153 qui traverse le village de Beaumont-du-Ventoux, permet d'atteindre vers l'est les hameaux des Valettes, de Sainte-Marguerite et des Alazards. A partir de ce dernier, un chemin (GR4) gravit le flanc nord du Ventoux jusqu'à la chapelle Saint-Sidoine.
Erigée sur un petit promontoire, elle aurait été construite pour la première fois au XIVème siècle. Cet endroit est un ancien lieu de pèlerinage local, où l'on montait traditionnellement pour demander la pluie. La chapelle a été restaurée en 1825, comme l'indique une inscription gravée sur le linteau. Une plaque accolée plus récemment sur une paroi, nous apprend qu'elle a été de nouveau restaurée en 1986.


Saint Sidoine Apollinaire, né à Lyon (env. 430-489), fut préfet de Rome et évêque de Clermont. Il fut de passage en Provence. Il défendit l'Auvergne contre les Wisigoths ; on dit que ceux-ci le capturèrent et lui menèrent la vie dure, le forçant notamment à manger de l'herbe...